mercredi 4 août 2010

Exposition "L'Art Brut Japonais" au Musée de la Halle St Pierre.

(Voilà le bar du musée, je n'ai pu prendre que cela ...)


Cela dit une exposition trés riche, trés variée: Sculptures (certaines proches de l'univers de Miyazaki) peintures, croquis souvent obsessionnels, installations.

De l’art brut comme hiatus

(…) L’art brut doit pouvoir continuer à s’affirmer comme un territoire ouvert dont les contours sont en perpétuelle évolution.

L’exposition Art Brut Japonais vient aujourd’hui nous en offrir une étonnante démonstration. La soixantaine de créateurs réunis le temps de cette exposition, sont pour la plupart pensionnaires ou fréquentent des institutions pour handicapés mentaux. Atteints de diverses maladies telles l’autisme ou la trisomie, ils souffrent d’incapacités ou de dysfonctionnements intellectuels et de difficultés marquées d'adaptation aux exigences culturelles de la société. Leurs auteurs ont éprouvé l’expérience originelle et extrême de la création, tirant leurs thèmes et leurs moyens d’expression de leur propre fond, sans souci de style à affirmer, de personnalité à imposer ou de gloire à conquérir. L’ensemble de leurs œuvres forme une mosaïque d’univers riches et singularisés, dotés de significations propres qui gardent souvent leur mystère. Les figurations schématiques ou stylisées, les figures géométriques, les signes élémentaires ou les taches de couleur, les motifs récurrents, les idéographies inventées, les matériaux quotidiens détournés rejoignent le vocabulaire spécifique aux œuvres d’art brut ; vocabulaire individuel et original employé à donner un ordre expressif précis à un réservoir complexe de pensées et d’émotions. De fait l’influence de la culture japonaise a très peu d’impact sur ces créateurs et les emprunts faits à la culture, loin de se vouloir explicites, fonctionnent comme des réminiscences exploitées et métamorphosées à la façon des restes diurnes dans un rêve.

Ces œuvres nous interrogent sur la frontière mouvante et incertaine où elles se tiennent, entre le jaillissement de nos désirs et leur domestication par la culture. Elles entretiennent des résonances avec ce qui en nous est à la fois inquiétant et familier, ce qui aurait dû rester dans l’ombre et qui en est sorti, cet entremonde où se célèbrent les noces de l’art et de la folie, de la vie et de la mort, où se jouent les multiples passages de l’originaire à la culture, de l’intime à l’universel.


Dans la société japonaise extrêmement normée et codifiée où la pire menace est l’imprévu, où la force de caractère se montre dans l’obéissance aux règles et la maîtrise de l’émotion, la rencontre avec l’art brut pouvait sembler improbable. Elle a pourtant eu lieu récemment mais en étant subordonnée à la volonté politique de donner une plus grande reconnaissance sociale aux handicapés. Les initiatives pour valoriser ce corpus en tant que patrimoine artistique sont toutes récentes et correspondent à la rencontre avec l’art brut occidental. Cette ouverture de la culture nipponne sur l’art brut renouvelle le questionnement sur les rapports de l’art à ses sources, à ses frontières et à ses créateurs. Elle devrait nourrir une pensée capable de soutenir et de donner du sens à toute expression subversive au sein d’une culture lorsqu’elle est signifiée par des personnes œuvrant dans ses marges.

Martine Lusardy, Directrice de la Halle Saint Pierre, extrait du catalogue

mercredi 28 juillet 2010

que disent-ils ?

L'inconvénient nous obligera à automatiser la police.
Le tirroir de gauche se plaint de courants d'air.
Veuillez patienter quelques instants s'il vous plait,
la marge accuse le responsable du retard des Temps Extraordinaires.

semestre confirmé! Le pouvoir d'une seconde machine prévue en plus lourd dans nous même.
Le président a égaré sa serviette hollandaise.

lundi 26 juillet 2010

Prix découverte du 10 éme festival du film jeunesse de Dole


Un nouveau prix, pour la Vie Cachée des Pandas, celui de la séance Découverte, et ça...
c'est chouette !


vendredi 9 juillet 2010

De retour du 10e festival du film jeunesse de Dole



Au programme la séance découverte où j'ai été convié :

Ice cream de Sophie Galibert


AE (e dans l'A) de Alexandre Liebert


La Vie Cachée des Pandas de Emilie Leroux

Fais-moi danser de Paul Constant


Planter des rêves de Pierre Antoine Carpentier


La Carte de Stefan Le Lay

visible ici : http://www.dalealplay.com/informaciondecontenido.php?con=256393

samedi 3 juillet 2010

Sélection

La Vie cachée des Pandas sera projeté au Festival Croq'Anim,

Vendredi 17, Samedi 18 et Dimanche 19 Septembre 2010
de 11h à 18h30 à Paris :)

mercredi 23 juin 2010

Pleins la bobine Festival de cinéma jeunes publics du Massif du Sancy-





Et oui, j'ai eu la chance d'être invité dans le Massif de Sancy au Festival Pleins la bobine pour présenter "La Vie Cachée des Pandas".

Catégorie Films inédits en avant-première:

Krook, partie de pêche de Nicolas Bianco-Levrin et Julie Rembauville

Le film de Jacco de Daan Bakker

Abeille Road de Morgane Bader

Les Rocambolesques Aventures de pépé Raoul de Nicolas Bianco-Levrin

Les grands Penseurs de James Braithwaite et Karina Casanova

Le Noyau de Mangue De Héléne Ducroq

Parade de Pierre Emmanuel Lyet

La Vie Cachée des Pandas de moi même

La marmotte somnambule de Claudia Röthlin

J'ai fait trois débats dont un dans une classe de CP CM.
Les enfants étaient trés enthousiastes après le visionnage de La Vie Cachée des Pandas. Beaucoup beaucoup de questions, la plus part tournaient autour de la scène de l'abandon qui je pense en a traumatisé certains.
J'ai eu le droit à des:
" Pourquoi la maman elle shoote dans le bébé? Est ce que c'est vrai que la Maman elle abandonne son bébé? Pourquoi? Le bébé il devient quoi? il est mort? Pourquoi c'est la fille qui reste? Pourquoi elle pleurt? Comment ils sont venus au monde les pandas?

Tant de questions existentielles...

"C'est vrai que la maman panda elle met du rouge à lévres? C'est vrai que le panda il boit beaucoup? Moi j'ai adoré quand le panda il a éclaté c'est trop drôle! ( je sais c'est pas une question mais j'avais envie de le mettre)
Pourquoi tu t'es pas filmé? -parce que ça ne m'interesse pas-C'est ton premier film? -oui-moi j'en ai déjà fait trois !-félicitations petit-

Et le classique:
"Moi j'avais une question à te poser mais je m'en souviens plus!"-c'est pas grave tu peux te rassoir-

Voilà en tout cas pour une première intervention je ne pensais pas qu'il y aurai autant d'engouement, c'est avec joie que j'ai découvert le plaisir de faire partager mon travail.

J'ai aussi découvert des rélisateurstalentueux comme Héléne Ducrocq qui était à mes cotés pendants les débats.
Voici un extrait de son excellent film " Le noyau de mangue "
On appréciera l'intégration de typographie dans l'animation, je suis fan.

Quand certains profitaient des termes (Grrrr) moi je gribouillais:

Le Casino de la Bourboule où une grande partie des films étaient projetés.
Le restaurant Le Cyrano, c'est ici qu'il faut gouter la Truffade (spécialité Auvergnate)

J' ai aussi croisé:

Youlia Rainous et son Fouding or not fouding, qui est un film expérimental d'animation culinaire.




Raimke Groothuizen réalisatrice de De Kleine Kraai met Blote billen ( Le petit Corbeau)



Diorama de Elly Bouman


Un grand merci à toute l'équipe du festival qui a été vraiment super!